Tribune UNEM – Mézières le Mag n°17

Au conseil municipal du 4 juillet, le Maire retirait ses délégations à un élu du groupe majoritaire.

Un an plus tôt, lorsque l’adjoint aux finances démissionne, le Maire récupère sa délégation sans la confier à un autre conseiller comme c’est l’habitude.

Il faut savoir que les délégations révèlent le degré de confiance qui existe entre le Maire et son équipe. Retirer les délégations à un élu, ne pas en accorder à d’autres, n’est pas bon signe.

Le 4 juillet, nous apprenons aussi qu’un poste de « collaborateur de cabinet » est créé pour aider le Maire dans ses fonctions administratives, ce qui nous concerne tous, mais aussi politiques ce qui n’est pas la même chose.

Autant le besoin d’un poste de « responsable événementiel » est compréhensible, autant nous nous interrogeons sur ce poste de « collaborateur de cabinet ». Quel sera son intérêt pour les Mézièrois ? Et pourquoi confier ces deux postes à une seule et même personne ?

Un « collaborateur de cabinet » n’est pas un élu, mais est choisi par le Maire et ne dépend que de lui. A quel moment la personne choisie travaillera-t-elle pour le Maire et la Commune, et à quel moment commencera-t-elle à travailler pour l’homme politique, voire ses ambitions ? Est-il normal que le budget communal finance cette dernière mission ?

Les réponses données ne répondent pas à ces questions.

La centralisation des pouvoirs, en ce qui concerne la délégation aux finances ou la création d’un poste de « collaborateur de cabinet », alimente les inquiétudes. Ces décisions sont-elles signe d’un manque de confiance envers les élus majoritaires, d’une volonté de contrôler davantage la gestion municipale ?

Il est essentiel que les élus surveillent de près ces évolutions et posent les questions nécessaires pour assurer une gouvernance transparente et participative, dans l’intérêt de la Commune et de ses habitants.